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les nuages des troupes de ton espèce, qui émigrent gaîment, et vont chercher d’autres cieux et d’autres climats ! Toi, tu restes ici, toujours isolé, méconnu, tourmenté par les autres, glacé par l’inaction, tu dépéris ! Pauvre malheureux ! que ne puis-je te rendre tes ailes ! Comme tu fuirais vers tes montagnes ignorées ! vers tes lacs où doivent croître de si belles fleurs ! sur tes vagues qui doivent te bercer si mollement, et ruisseler en perles si limpides sur ton duvet poli ! Que cette cage infecte doit te déplaire et te gêner !

— Qu’avez-vous donc à le regarder ainsi ? dit la sœur.

— Rien, dit Rose, je pensais qu’il