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toi-même, tu ne laisserais pas ainsi ta santé se détruire. Cette souffrance morale passera d’elle-même, j’en suis sûre, mais la maladie sera peut-être plus difficile à combattre.

— Cela ne dépend pas plus de moi, que d’avoir la foi qui te rend heureuse, et qui te donne la force dont ton caractère est dépourvu. Tiens, Blanche, je m’ennuie, voilà le grand mot lâché ; n’accuse pas mon cœur, tu sais bien qu’auprès de toi, je suis bien et je ne souffre pas. Mais maintenant, ton noviciat nous permet moins souvent d’être ensemble. Nous avons, désormais, deux vies différentes l’une de l’autre ; pendant que tu pries, tu ne t’ennuies pas,