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été la proie des plus criminelles hallucinations, vous me voyez accablée de terreur, de dégoûts et de fatigue.

— Je m’y attendais, dit le bon abbé tristement, cette épreuve de la veillée est trop rude pour de jeunes cerveaux, et surtout pour le vôtre, qui est si impressionnable ; mais rassurez-vous, mon enfant, et tâchez de prendre une heure de repos avant la cérémonie ; je l’exige et je me charge de faire respecter votre sommeil. Allez, il est important que vous ayez le libre exercice de toutes vos facultés pour accomplir une résolution si importante.

— Hélas ! mon père, je ne suis pas si fatiguée que vous croyez ; j’ai