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— Eh bien, épousez-la donc ?

— Eh ! nous ne sommes pas assez riches pour deux ! séparés, notre travail peut nous faire vivre, mais vous parliez tout à l’heure d’élever une famille… Est-ce possible ?

— Oui, c’est possible pour tout autre que pour vous ; mais avec vos goûts et votre dissipation…

— Ah ! si vous saviez comme je me suis corrigé depuis que j’aime !

— Oui, parce que vous n’y étiez pas forcé ; mais je vous connais assez pour savoir que bientôt, chez vous, le devoir tuerait l’amour. Chassez donc ces idées de roman qui ne vous vont point du tout ; partez, mon pauvre ami, et si vous m’en croyez,