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seule dans l’église, j’ai juré que je parviendrais à la voir, ne fût-ce qu’un instant. Rose, conduisez-moi…

— Vous y comptez ? dit-elle avec un sourire amer. Moi que j’aille troubler sa raison, effrayer son cœur timide ? que je lui crée une année de tourmens et de remords pour satisfaire un besoin d’aventure qui passe par le cerveau décrépit d’un libertin blasé sur l’amour facile ? vous comptez sur moi !…

— Votre froide raison me tue… Ô ! vous n’avez jamais aimé !

— Laorens, l’épouseriez-vous, c’est la seconde fois que je vous le demande ?

— Eh bien ! oui, s’il le fallait… si