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saisissant le bras, — où allez-vous ? lui dit-elle d’un ton sévère.

— Hélas ! répondit Laorens, je ne sais. Vous êtes mon ange tutélaire, puisqu’ici encore je vous trouve, prenez pitié de moi.

— Fuyez, dit Rose, vous ne songez pas au danger… Mais non, restez, qu’importe ce qui en résultera ? Parlez, qu’espériez-vous en venant ici ?

Ils entrèrent ensemble sous le berceau de la madone blanche : — Je suis fou, dit Laorens, j’ai la tête perdue. Ne plus la voir est au-dessus de mes forces. En vain je me suis flatté de surmonter mon désespoir, je ne le pourrai jamais. J’ai appris hier à la classe qu’elle devait passer la nuit