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rivées au couvent, s’est fait donner une parure de dix mille francs en cadeau de noces.

— Fi donc ! dit mademoiselle de Vergennes, c’est une platitude. Mon frère épousera qui bon lui semble ; je ne serai pas forcée de voir sa femme, si elle ne me convient pas.

Rose vivait loin de toutes ces puérilités. Elle préféra bientôt la solitude à cette société si étrangère à son cœur. Mademoiselle Adèle avait reconnu que son éducation était trop arriérée pour marcher avec celles des élèves de son âge, et mademoiselle Adèle respectait trop l’amour-propre de ses amies pour placer Rose avec les enfans, au dernier banc de la classe.