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raffermir les résolutions de son amie, elle y réussit sans peine. Blanche ne s’était pas arrêtée un instant à l’idée de quitter le cloître ; l’espérance d’un autre bonheur ne s’était pas dévoilée assez clairement à ses yeux, pour lui laisser des regrets qu’elle pût comprendre. Douce et triste, elle voyait s’écouler les jours mélancoliques sans avoir la force de les compter. Elle se sentit plus calme à force d’avoir souffert et pleuré ; huit jours après, elle vit faire les apprêts de la cérémonie de sa prise d’habit.