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comme les autres, et ne te rendrait pas le bonheur que tu lui sacrifierais.

Eh quoi ! Rose, tu aurais eu l’imprudence de lui dire…

— Rien, pas un mot de ce qui se passe dans ton cœur ; il n’est pas digne de le savoir, mais j’ai interrogé le sien. Il est vrai, m’a-t-il dit, je l’aime comme jamais je n’ai aimé aucune femme, c’est un amour que je ne croyais point possible avant de l’éprouver ; je mourrai si je ne la vois plus… Quelle folie ! lui ai-je dit, avez-vous donc espéré qu’elle renoncerait pour vous à prononcer ses vœux ?

— Non, je n’ai rien espéré, m’a-t-il