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et enivrans comme celui de Rousseau ; elle regrettait amèrement de ne pouvoir s’en rassasier, et, lorsqu’elle se vit seule et libre dans une bibliothèque, elle crut réaliser un des plus doux songes de sa vie.

Le premier qui lui tomba sous la main fut l’Esprit de saint François-de-Sale. Elle l’ouvrit avec ardeur et lut au hasard ce qui suit :

« Pour ce qui regarde la tentation contre la chasteté, que cette bonne âme ne s’étonne point, si la peine lui tient au sentiment, comme il semble qu’elle le marque ; qu’elle change d’exercice corporel, quand elle en sera pressée ; si elle ne peut bonnement changer d’exercice,