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plaisirs : serviteurs qui grondent et se dévouent, qui commandent et se sacrifient, toujours fidèles après les longs jours d’orage, seuls débris vivans qui échappent aux vicissitudes de la destinée, et qui souvent restent vieux et cassés à pleurer tout seuls sur la tombe de leurs maîtres.

Je ne sais quelle opinion il s’était formée de Rose, mais son opinion habituelle était qu’il n’en devait point avoir sur le compte de son maître : il obéissait et ne jugeait point. Il ne sortait de ce système de soumission passive que lorsqu’il le voyait exposer sa santé ou sa vie ; alors il redevenait grondeur et bourru. Il s’amusait donc à tourmenter