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j’ai marché jour et nuit, et je t’ai retrouvé…

— Tais-toi, répondit Horace, tu me ferais bénir mes torts, qui me font ressaisir tant de jeunesse et d’amitié…

— C’est toujours toi ! reprenait Laorens, en lui serrant la main.

— Restons ici, s’écria Horace, ne rentrons plus dans la société : disons un éternel adieu aux joies factices et aux plaisirs forcés : faisons-nous hermites.

— Toujours toi ! répéta Laorens, mon pauvre ami, ajouta-t-il, comment fais-tu pour toujours vivre hors du vrai ? Il faut à ton imagination des résolutions extrêmes, à ton