Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/14

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pières fatiguées, une légère nuance d’indigo autour de ses yeux tristes et abattus, ses cheveux blonds dans un désordre qui en déployait la profusion, son gilet dérangé qui laissait voir une chemise froissée et une poitrine blanche… La novice baissa les yeux et sentit la rougeur lui monter au front. Puis elle se reprocha cette honte coupable, car elle était sœur de charité, et elle devait s’habituer à voir et à ne rien sentir. Elle s’accusa d’avoir remarqué la jolie figure de l’étranger, et en même temps qu’elle en demandait pardon à Dieu, elle se surprit à la contempler encore.

Hélas ! pensa l’innocente novice,