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— Ne vous vantez pas encore ; quand il sera bien loin de cette maison, quand, après avoir long-temps prêté l’oreille, vous n’entendrez plus les pas de son cheval, alors vous pourrez respirer et dire : Je suis sauvée, si je ne le rencontre plus. — Et que me dites-vous du curé de Nérac ?

— Il semble mal à l’aise dans la compagnie de ses supérieurs.

— Il souffre, n’en doutez pas. Accoutumé à tenir le dé de la conversation, à briller seul dans les cercles dévots de la province, il se sent tout rapetissé, tout pressé, tout éclipsé par ces hauts personnages : c’est un homme qui a tout l’esprit possible,