Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/104

Cette page a été validée par deux contributeurs.

suis très-aimé des commerçans et des ouvriers de mon diocèse ; je favorise aussi les arts. Il y avait à l’archevêché de vieux tableaux des anciens maîtres ; ils passaient pour assez bons : je crois qu’il y avait des Vanloo, ou des Lesueur, je ne me rappelle plus,… mais ces ouvrages avaient perdu leur éclat, leur coloris ;… je les ai fait reléguer dans une chapelle des environs, et j’ai commandé des tableaux aux artistes de ma province ; j’ai choisi moi-même les sujets. Tout cela est très-frais, très-éclatant, magnifiquement encadré ; et pour fort peu d’argent j’ai fait bien des heureux !…

L’archevêque fit cette réflexion