Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/98

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« — Approchez, mademoiselle, dit la tante d’un air sévère ; approchez, quand on vous le dit… Que craignez-vous ? Pardonnez-lui, messieurs ; c’est une niaise de première force. »

Rose s’approcha d’un air hautain et mécontent. Elle salua avec raideur, et se tint sous le regard des deux amateurs avec l’impatience et la fierté d’un beau cheval de main qu’on examine.

« C’est prodigieux ! dit Horace en la lorgnant comme elle s’échappait rapidement, heureuse d’échapper à cette impertinente revue. Allons, mon bon Laorens, la petite est adorable-