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possèdes l’art d’égayer un repas, de fermer l’entrée d’un salon à toute discussion sérieuse, de trancher par un calembourg la question la plus grave, de dégoûter tous ceux qui t’approchent d’avoir du bon sens devant toi, dis-moi pourquoi ton rire me serre le cœur, pourquoi tes railleries ne me causent ni dépit ni plaisir, pourquoi ta folie me pénètre d’un froid mortel, pourquoi ta société, jadis si précieuse et si nécessaire, me devient chaque jour plus insipide et plus fatigante ? quel plaisir prends-tu à te rendre insupportable, toi, jadis si aimable, et pour moi si contagieusement gai ? Ta