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blait déchargée d’une partie de son fardeau ; le mal chronique qui dévorait sa pensée n’était plus que langueur et mélancolie. Il revenait de l’orgie, les nerfs calmes et reposés, la conscience tranquille et satisfaite. Le soleil se levait sur les Pyrénées, blanches et transparentes comme des masses d’opale ; l’Adour se couvrait d’une vapeur satinée ; ses eaux limpides et frémissantes, se plissaient au souffle du matin dans les vastes réservoirs qui encadrent la place de Tarbes. Horace s’arrêta un instant pour regarder le ciel dans ces belles eaux ; et comme il arrive dans toutes les préoccupations