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les chemins, et ne la laissait voir qu’aux gens capables d’apprécier cette rare faveur. Forcée d’accepter ses amans et battue quand elle voulait les choisir, elle me rendait victime de tous ses chagrins et passible de toutes ses fantaisies. Je n’eus d’autre moyen d’adoucir mon sort que de renoncer, auprès d’elle, au titre qui faisait tout mon crédit auprès de son mari. Je parvins ainsi à plaire à l’un et à l’autre. La confiance de Robolanti était sans bornes : sans bornes aussi l’intention que me témoignait sa femme de réparer ses injustices passées.

Nous passâmes ensemble en Pié-