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probité. Il représenta à ma mère que tant qu’il resterait dans une position aussi équivoque à l’égard du public, il serait en butte à mille persécutions de la part des hommes, qui n’auraient jamais de confiance en lui, et de celle des soprani, qui porteraient envie à son genre d’infortune. Mais ma mère s’opposa à cette résolution courageuse, en lui disant que les femmes d’un autre pays seraient peut-être disposées à montrer plus d’indulgence pour l’imperfection qu’on lui reprochait en Toscane.

« Mon père suivit ce conseil, et s’en trouva bien. Il passa en France, et consacrant le peu qu’il possédait