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erreur, de toutes, les absurdes conjectures, que les polices, par système, et beaucoup d’hommes de mon parti, par ignorance et pauvreté d’intelligence, ont accumulées autour de vous. Je ne suis ni destructeur, ni homme de sang, ni haineux, ni intolérant, ni adorateur exclusif d’un système ou d’une forme créée dans mon esprit. J’adore Dieu et une idée qui me paraît divine, l’Italie une, ange d’unité morale et de civilisation progressive pour les nations de l’Europe. Ici et partout, j’ai écrit du mieux que j’ai pu contre les vices de matérialisme, d’égoïsme, de réaction, et contre les tendances destructives qui entachent beaucoup d’hommes de notre parti. Si les peuples se soulèvent dans un violent effort contre l’égoïsme et le mauvais gouvernement de leurs oppresseurs, moi, tout en rendant hommage à la sainteté des droits populaires, je mourrai probablement un des premiers pour vouloir m’opposer aux excès et aux vengeances qu’une longue servitude a mûris. Je crois profondément à un principe religieux, supérieur à toutes les règles sociales, à un ordre divin que nous devons chercher à réaliser sur la terre ; à une loi, à une volonté providentielle que nous devons tous, selon nos forces, étudier et seconder. Je crois aux inspirations de mon âme immortelle, à la tradition de l’humanité qui me convie avec tous les actes et avec la parole de tous ses saints au progrès incessant de tous, et par l’œuvre de tous mes frères, à la commune amélioration intellectuelle, à l’accomplissement de la loi divine.

» Dans la grande tradition de l’humanité, j’ai étudié