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s’arracher de cette oasis ? Et puis là sont les insectes à l’existence fantastique et l’espoir de nouvelles découvertes.

Au bout d’une heure de marche, tout le monde regarde avec amour le cheval porteur du déjeuner.

On fait halte au milieu des roches blanches, en face du grand rocher noirâtre dit le roc à Gayot.

Pendant que les uns déballent des provisions, les autres se mettent en quête du dessert.

Les cerneaux ne sont pas formés, mais M. Fred grimpe sur les cerisiers ; et apporte sans façon des rameaux chargés de fruits. Je m’inquiète de ce mode de contributions trop directes.

— Ça ne fait rien, répond Moreau ; les gens seraient là, qu’ils vous offriraient ce qu’ils ont. D’ailleurs, ce qui est planté sur les sentiers est au passant, et ce qui est loin des habitations est aux oiseaux.

Sylvain fait, avec des roches plates et des galets ronds, des siéges et des tables ; il élève des dolmens sans les avoir.

C’est le moment d’examiner ces galets.