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— Connais pas, reprit le jeune gars. C’est peut-être M. Constant que vous voulez dire ?

— Oui, oui, pardon ! C’est cela ! M. Constant.

— Montez devant vous !

Et il reprit son chat, qu’il était fort occupé à débarbouiller avec un bonnet de femme, celui de sa mère probablement.

Qu’allais-je dire à M. Constant ? et qu’était-ce que M. Constant ? Je me disposais à suivre les ouvriers par la porte battante

— C’est pas par là ! me cria de nouveau l’enfant ; ça, c’est le théâtre !

— Je le sais bien, parbleu ! repris-je d’un ton courroucé. J’ai affaire là d’abord.

Il se laissa éblouir par mon audace. En deux enjambées, je me trouvai sur le plancher, attiré par l’obscurité rassurante que j’avais entrevue, et où il me fallut quelques instants pour me rendre compte du lieu où j’étais.

C’était au fond du théâtre, et mon premier mouvement fut de me glisser derrière une toile qui, je me le rappellerai toujours, représentait un bout de jardin avec de colossales fleurs d’hortensia que je pris d’abord pour des citrouilles. Je m’y tins pal-