Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/98

Cette page a été validée par deux contributeurs.

C’était magnifique. Allons, c’est trop récent. Je trouverai cela plus tard, par inspiration ! Toute inspiration est une réminiscence, n’est-ce pas, Pauline ? Tu ne te coiffes pas bien, mon enfant ; tresse donc tes cheveux au lieu de les lisser ainsi en bandeau. Tiens, Suzette va te montrer.

Et, tandis que la femme de chambre faisait une tresse, Laurence fit l’autre, et en un instant Pauline se trouva si bien coiffée et si embellie, qu’elle fit un cri de surprise.

— Ah ! mon Dieu, quelle adresse ? s’écria-t-elle ; je ne me coiffais pas ainsi de peur d’y perdre trop de temps, et j’en mettais le double.

— Oh ! c’est que, nous autres, répondit Laurence, nous sommes forcées de nous faire