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presque en parlant. Ce prompt et paisible sommeil augmenta l’angoisse et l’amertume de Pauline.

— Elle est heureuse, pensa-t-elle… heureuse et contente d’elle-même, sans effort, sans combats, sans incertitude… Et moi !… Ô mon Dieu ! cela est injuste !

Pauline ne dormit pas de toute la nuit. Le lendemain, Laurence s’éveilla aussi paisiblement qu’elle s’était endormie, et se montra au jour fraîche et reposée. Sa femme de chambre arriva avec une jolie robe blanche qui lui servait de peignoir pendant sa toilette. Tandis que la soubrette lissait et tressait les magnifiques cheveux noirs de Laurence, celle-ci repassait le rôle qu’elle