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elle est plus heureuse que moi, s’il est possible, de devoir son bien-être à mon travail et à ma persévérance. Oh ! c’est une excellente mère, ma bonne madame D…, et, quoique je sois actrice, je vous assure que je l’aime autant que Pauline vous aime.

— Tu as toujours été une bonne fille, je le sais, dit l’aveugle. Mais enfin comment cela finira-t-il ? Vous voilà riches, et je comprends que ta mère s’en trouve fort bien, car c’est une femme qui a toujours aimé ses aises et ses plaisirs ; mais l’autre vie, mon enfant, vous n’y songez ni l’une ni l’autre !… Enfin, je me réfugie dans la pensée que tu ne seras pas toujours au théâtre, et qu’un jour viendra où tu feras pénitence.