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son du besoin qu’elle avait de son dévouement, laissez-moi le temps de me remettre un peu ; je suis si surprise ! et comme cela, au réveil, on ne sait trop ce qu’on dit… Je ne voudrais pas vous faire de chagrin, mademoiselle… ou madame… Comment vous appelle-t-on maintenant !

— Toujours Laurence, répondit l’actrice avec calme.

— Et elle est toujours Laurence, dit avec chaleur la bonne Pauline en l’embrassant, toujours la même âme généreuse, le même noble cœur…

— Allons, arrange-moi, ma fille, dit l’aveugle qui voulait changer de propos, ne pouvant se résoudre ni à contredire sa fille ni