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se tourna vers la ruelle du lit. Pauline arrangea ses couvertures avec soin sur ses membres étiques, referma doucement le rideau, et reconduisit son amie dans le salon.

— Causons, lui dit-elle ; ma mère se lève tard ordinairement. Nous avons quelques heures pour nous reconnaître ; nous trouverons bien un moyen de réveiller son ancienne amitié pour toi. Peut-être suffira-t-il de lui dire que tu es là ! Mais, dis-moi, Laurence, tu as pu croire que je te… Oh ! je ne dirai pas ce mot ! Te mépriser ! Quelle insulte tu m’as faite là ! Mais c’est ma faute après tout. J’aurais dû prévoir que tu concevrais des doutes sur mon affection, j’aurais dû t’expliquer mes motifs… Hélas ! c’était bien diffi-