Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en retombe sur elle ! J’aurai vaincu les justes défiances de mon orgueil, j’aurai été fidèle à la religion du passé ; c’est elle qui se sera parjurée !

Au milieu de ces agitations, elle vit monter le matin gris et froid derrière les toits inégaux des maisons déjetées qui s’accoudaient disgracieusement les unes aux autres. Elle reconnut le clocher qui sonnait jadis ses heures de repos ou de rêverie ; elle vit s’éveiller les bourgeois en classique bonnet de coton ; et de vieilles figures dont elle avait un confus souvenir, apparurent toutes refrognées aux fenêtres de la rue. Elle entendit l’enclume du forgeron retentir sous les murs d’une maison décrépite ; elle vit arriver au