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et blâmer avec constance, afin d’avoir l’occasion de produire un grand effet en donnant son nom et sa fortune à l’enfant de son amour.
Ce plat roman se termina donc par un mariage, et ce fut là le plus grand malheur de Pauline. Montgenays ne l’aimait déjà plus, si tant est qu’il l’eût jamais aimée. Quand il avait joué la comédie d’un admirable époux devant le monde, il laissait pleurer sa femme derrière le rideau, et allait à ses affaires ou à ses plaisirs sans se souvenir seulement qu’elle existât. Jamais femme plus vaine et plus ambitieuse de gloire ne fut plus délaissée, plus humiliée, plus effacée. Elle revit Laurence, espérant la faire souffrir par le