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qu’à toi, et Pauline est sacrifiée à ses orgueilleux projets.

— Eh bien ! répondit Laurence, je détromperai Pauline ; pour cela, il me faut une certitude ; je le laisserai s’avancer, et je le dévoilerai quand il sera pris au piége. Puisqu’il veut engager avec moi une intrigue de théâtre si vulgaire et si connue, je le combattrai par les mêmes moyens, et nous verrons lequel de nous deux sait le mieux jouer la comédie. Je n’aurais jamais cru qu’il voulût se mettre en concurrence avec moi, lui dont ce n’est pas la profession.

— Prends garde ! dit madame S… ; tu t’en feras un ennemi mortel, et un ennemi littéraire, qui plus est.