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un moment de surprise. Elle interrogea des yeux sa mère, qui lui répondit par un signe d’intelligence. Au bout d’un instant, elles sortirent sous un léger prétexte, et enlaçant leurs bras l’une à l’autre, firent quelques tours de promenade sur la terrasse du jardin. Laurence commençait enfin à pénétrer le mystère d’iniquité dont s’enveloppait le lâche amant de Pauline.

— Ce que je crois deviner, dit-elle à sa mère avec agitation, me bouleverse. J’en suis indignée, je n’ose y croire encore.

— Il y a longtemps que j’en ai la conviction, répondit madame S… Il joue une odieuse comédie ; mais ses prétentions s’élèvent jus-