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supposer du dépit. Cette irrésolution fatiguait Laurence et désespérait Pauline. Le caractère de cette dernière s’aigrissait de jour en jour. Elle se demandait pourquoi Montgenays, après lui avoir montré tant d’empressement, devenait si nonchalant à vaincre les obstacles qu’on avait mis entre eux. Elle s’en prenait secrètement à Laurence de lui avoir préparé ce désenchantement, et ne voulait pas reconnaître qu’en l’éclairant on lui rendait service. Lorsqu’elle interrogeait Montgenays, d’un air qu’elle essayait de rendre calme, sur ses fréquentes absences, il lui répondait, s’il était seul avec elle, qu’il avait eu des occupations, des affaires indispensables ; mais, si Laurence était présente, il s’excusait sur la simple fan-