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VII


Je trouvai en rentrant à la villa une lettre de ma sœur qui m’inquiéta d’abord. Elle m’écrivait si rarement, que je crus ma mère malade. Je fus vite rassuré. Voici ce que Jeanne m’écrivait :

« Je veux cette fois te donner de nos nouvelles moi-même. Maman va très-bien. C’est de moi que j’ai à te parler. Je n’ignore pas combien tu aimes M. Vianne et combien tu serais content de l’avoir pour beau-frère. Eh bien, je l’ai renvoyé chez lui, mais en l’autorisant à revenir dans un an, si au bout de ce temps il persiste dans sa résolution. Je lui ai même permis de m’écrire tous les quinze jours ; maman est très-contente ; es-tu enchanté ?

» Moi, je suis un peu effrayée d’avoir tant promis. On dit que l’amour est une chose grande, sublime ou terrible. Quel qu’il soit, je me suis toujours imaginé