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La dernière pression de sa main semblait me dire : « Vous m’aimez, mon bonheur doit vous être sacré. » Je n’avais pas besoin de cette recommandation. Madame Hélène ne troublait ni mon cœur ni mon imagination. Habitué désormais à vivre près d’elle comme auprès d’une chose précieuse enfermée dans une vitrine et de nul usage pour moi, je redoutais seulement qu’elle ne me priât de promener ses chiens, fonction journalière que son mari accomplissait religieusement.