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les sept cordes de la lyre

Albertus. Et ton bonheur, il te vient… de la sagesse ? de l’étude ?

Hanz. En partie ; mais il me vient aussi de la poésie, et encore plus de l’amour.

Albertus. Tu es aimé ?

Hanz. Non, mon maître. Hélène ne m’aime pas ; mais je l’aime, moi, et cela me rend heureux, quoique cela me fasse souffrir.

Albertus. Explique-moi ce mystère.

Hanz. Maître, l’amour me rend meilleur ; il élève mon âme, il l’embrase, et je me sens plus près de Dieu quand je me sens amoureux et poëte… Mais rentrons, mon cher maître, la pluie augmente, et le chemin sera difficile. Vous semblez plus fatigué que de coutume.

Albertus. Hanz, je me sens faible… Je crois que je suis découragé !…