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III
LE PROCÈS
— Ainsi, me dit-elle après m’avoir écouté avec attention, il n’y a pas moyen de le perdre ?
— L’avis de mon père et le mien est que, pour le perdre, il faudrait le vouloir.
— Mais votre excellent père a bien compris que je le voulais absolument ?
— Non, madame, répondis-je avec fermeté ; car il s’agissait de faire mon devoir, et je rentrais dans le seul rôle convenable que j’eusse à jouer auprès de cette noble femme ; non ! mon père ne l’entend pas ainsi. Sa conscience lui défend de trahir les intérêts qui lui ont été confiés par