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la ville noire.

qu’on voyait sa bonne conduite et ses talents, on ne lui demandait rien de plus, et sa petite propriété, dont il était à même de faire la preuve par les lettres de Gaucher, était un luxe pour un habile artisan comme lui ; mais au moment de répondre aux avances des familles, il se trouvait si effrayé qu’il avait hâte de partir. L’image de Tonine se plaçait entre lui et tous les objets nouveaux qui ne parlaient qu’à ses yeux. Elle avait jeté sur lui comme un charme, et peut-être en effet y en avait-il un particulier en elle.

Sept-Épées rencontrait en Allemagne des beautés plus épanouies, des cheveux d’or, des yeux de turquoise, des joues de roses, un limpide regard d’innocence, un banal sourire de bonté. C’était comme l’invitation au repos de l’âme, au parti pris de l’habitude, au néant de l’impassible sécurité. Son esprit était un instant touché de ces grâces confiantes et de ce sentimentalisme bien portant qui semblait l’attendre pour le chérir et le soigner ; mais il se disait vite que le bien-aimé paisiblement attendu n’était pas plus lui qu’un autre, et que s’il ne se