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Si Landry n’eût pas été séparé de Sylvinet par la rivière qui n’est large, dans tout son parcours, de plus de quatre ou cinq mètres (comme on dit dans ces temps nouveaux), mais qui est, par endroits, aussi creuse que large, il eût, pour sûr, sauté sans plus de réflexion au cou de son frère. Mais Sylvinet ne le voyant même pas, il eut le temps de penser à la manière dont il l’éveillerait de sa rêvasserie, et dont, par persuasion, il le ramènerait à la maison ; car si ce n’était pas l’idée de ce pauvre boudeur, il pouvait bien tirer d’un autre côté, et Landry n’aurait pas