Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/296

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE VOYAGEUR.

Moi… moi… attendez ! oui, m’y voilà, (Il chante.) Moi, qui suis un joyeux écolier, je mène une folle vie. Je bats nuit et jour le docte pavé de Salamanque. Je passe souvent par-dessus les remparts pour courir après les lutins femelles qui passent comme des ombres dans la nuit orageuse, dans la nuit perfide, mère des erreurs et des déceptions ; dans la nuit infernale, mère des crimes et des remords ! Ah bah ! je me trompe ce n’est pas cela…

DIÉGO, (Récitatif).

Eh ! de par Dieu, il est temps de s’en apercevoir. D’un bout à l’autre, il invente, il ne se souvient pas.

LE CHŒUR.

Silence, silence, écoutez ; il a la voix belle.

LE VOYAGEUR.

(Il chante.) Et quand un docteur de l’université vient à se croiser avec moi dans une ruelle, sous