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j’ai résisté à leurs prières, à leurs menaces même, et ils se sont dispersés pour rentrer chez eux.

ROLAND.

Et vous comptiez attaquer seul le vieux Galvan ?

LUPO.

Oui, l’effrayer par certain moyen et profiter du trouble de son escorte pour faire le coup, voilà ce que j’avais résolu.

ROLAND.

On peut vous aider ; mais, s’il n’a qu’un millier de ducats, ce n’est pas de quoi délivrer mon vieux maître.

LUPO.

C’est vrai, il faut le tuer. Galvan le veut ! eh bien, on le tuera ! fasse le ciel qu’il se défende !… Si je le sommais de délivrer mon père ?

ROLAND.

Il promettra tout, et, rentré à Naples, il vous dénoncera.

LUPO.

Si je le suppliais ?…