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DELIA.
Allons, allons, calme-toi, mon bien ; je pars pour Naples, et je reviens avec l’argent.
LUPO.
Ce soir ! Il faut que ce soit ce soir !
DELIA.
Oui, ce soir ou jamais !
LUPO.
Ou jamais ? (Il lui saisit le bras et la regarde dans les yeux.)
DELIA, effrayée.
Laisse-moi partir !
LUPO.
Tu as peur ! tu comptes ne pas revenir !
DELIA.
Mais non !
LUPO.
Si fait ! Tiens, tu te moques. Tu m’as mille fois trahi, et maintenant tu m’abandonnes parce que tu me vois perdu, lâche cœur ! J’ai ce que je mérite, mais tu ne me quitteras pas sans emporter une marque de mon mépris. (Il lui frappe la figure de son gant et sort.)