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la vie, tu avais le plus besoin de ma surveillance et de mes conseils ; mais depuis dix ans que je suis cloué sur ce fauteuil, mon malheur m’a fait connaître tes doux soins et ta fidèle amitié. Je remercie Dieu.

LUPO.

Mais votre pauvre corps souffre !

LIVERANI.

Je n’en sais plus rien quand je te vois.

LUPO.

Vous soigne-t-on toujours bien quand je m’absente ?

LIVERANI.

Je n’ai besoin que de Roland, c’est un serviteur dévoué, et il t’aime.

LUPO.

Vous ne vous ennuyez pas ?

LIVERANI.

Non ! je pense à toi, et nous en parlons.

LUPO.

N’est-ce pas l’heure de votre dîner ? (Roland rentre.)

LIVERANI.

Voici qu’on me l’apporte. C’est trop peu de