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— Alors ce sont ces jeunes gens qui le cachent ; il est dans le bostœlle du major !

— Je le ferai surveiller. Le major n’est pas homme à garder un secret avec cet air d’insouciance. Il est arrivé ce matin, et n’est pas retourné chez lui de la journée. Son lieutenant…

— Est un âne ! Mais ces jeunes gens me haïssent.

— Que pouvez-vous craindre de cet inconnu ?

— Rien et tout ! Que penses-tu de ce Tebaldo ?

— Franche canaille !

— C’est pour cela qu’il ne faut pas le lâcher. Tu m’entends ?

— Parfaitement.

— Où en est-on du souper ?

— Au dessert bientôt.

— Il faut que je me montre. Tu donneras des ordres pour préparer mon plus beau traîneau, et mes meilleurs chevaux en quadrige.

— Vous allez faire cette course sur le lac ?

— Non, je tâcherai de me reposer au contraire ; mais il faut que l’on me croie très-vaillant : je serai retenu par une affaire d’État. Fais botter un courrier, et qu’on le voie. Donne à plusieurs reprises ordre et contre-ordre. Enfin, que je passe pour très-occupé, pour très-bien portant par conséquent.