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— Mais certainement, vous m’auriez fait avoir un grand succès !

— Mais ma diable de voix, que tout le monde connaît…

— Il y a mille manières de changer son organe. En un quart d’heure, je vous en indiquerais trois ou quatre, et c’est plus qu’il n’en faudrait pour ce soir.

— Essayons. Si j’étais sûr que personne ne se doutât de ma folie ! Ah ! voici un instrument dont je comprends l’usage ; c’est un pince-nez… Et ceci est pour mettre dans la bouche, soit sur la langue, soit en dessous.

— Non, non, dit Christian, ce sont là des procédés grossiers à l’usage de Puffo. Vous êtes trop intelligent pour en avoir besoin. Écoutez-moi et imitez-moi.

— Au fait, dit M, Goefle après quelques essais promptement réussis, ce n’est pas bien malin ! J’ai joué la comédie de société dans mon jeune temps pas plus mal qu’un autre, et je savais bien comment il faut faire le vieillard édenté, le fat qui blaise, le pédant qui se lèche les lèvres à chaque parole. Allons, allons, pourvu que vous ne me fassiez pas trop parler et fatiguer le gosier, je me charge bien de vous donner la réplique pour trois ou quatre