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— C’est encore quelque chose que j’oubliais de vous dire : c’est M. Stenson qui apportait cela ici. Je ne sais ce qu’il voulait en faire ; il l’a jetée à mes pieds, et, que ce fût son intention ou non, j’en veux faire hommage, moi, à cette pauvre baronne Hilda.

— N’en doutez pas, Christian, c’était aussi l’intention du bon vieillard. C’est demain ou aujourd’hui… Attendez donc, j’ai la mémoire des dates… Mon Dieu, c’est précisément aujourd’hui l’anniversaire de la mort de la baronne ! Voilà ce qui m’explique comment Sten s’est décidé à venir ici pour y faire quelque prière.

— Alors, dit Christian en détachant la petite bande de parchemin qui s’enroulait autour de la branche et que M. Goefle prenait pour un ruban, tâchez de vous expliquer les versets de la Bible écrits là-dessus. Moi, le temps me presse, je sors le premier.

— Attendez ! dit M. Goefle, qui avait mis ses lunettes pour lire la bande de parchemin ; si vous allez jusqu’au château neuf, et que vous y trouviez M. Nils, lequel n’a pas reparu ici pour mon goûter, faites-moi le plaisir de le prendre par une oreille et de me le ramener. Voulez-vous ?

Christian promit de le ramener mort ou vif, mais