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CASTEL.
Qu’est-ce que ça vous fait ?
MARCUS.
Au point où j’en suis, une épine de plus ou de moins dans le bouquet de la vie !…
CASTEL.
Vous voyez des épines partout, vous ! Vous avez la peau trop tendre ; vous croyez toujours qu’on vous déteste… c’est l’effet de votre joli caractère.
MARCUS.
Ou du vôtre. Mais vous êtes si dévoué à ma pauvre tante, que je vous pardonne tout.
CASTEL.
Vous êtes bien bon !
JEANNE, qui s’est approchée d’eux.
Laissez dire monsieur Castel. Il ne maltraite que ceux qu’il aime… Voulez-vous dire bonjour à madame ?
MARCUS.
Ah ! on peut lui parler, à présent ?
JEANNE.
Monsieur Maxwell ne le défend plus, pourvu qu’on n’insiste pour qu’elle réponde ; il faut à son esprit un repos complet !
MARCUS, montrant Hélène qui quitte le piano.
Et vous ne craignez pas que la musique… ?
CASTEL.
La musique ne fatigue que les sots !
MARCUS.
Comme moi ?
Hélène lui fait signe d’approcher.