Ajourné !
Ce mariage, mon cher Marcus, va exiger quelques réflexions nouvelles… Hélène ne dépend plus que de sa grand’mère ; mais des contestations sont à prévoir, et vous voudrez peut-être attendre le résultat…
Quel résultat ?
Eh parbleu ! vous savez bien ! Le premier mariage du comte n’était pas régulier. Sa veuve tâchera de le faire déclarer nul, et, dès lors, Hélène n’aurait droit ni au nom, ni à la fortune de madame la comtesse…
Il y a là dedans un gros procès, mais nous ne pouvons pas le perdre.
Il est perdu d’avance. Persistez-vous, monsieur Marcus, à vous charger du sort de mademoiselle Hélène ?
Plus que jamais, monsieur.
Il fait le brave, mais il réfléchira.
C’est bien sur sa réflexion que je compte.
Je m’en vais aussi ; mais je voudrais encore causer avec vous de cette famille de là-bas.
On ne fera plus de musique, ce soir, il faut nous retirer aussi. Viens, Césaire.