Non ! un peu d’air… (À Hélène.) Je me sens bien ! Ris, cause, amuse-toi !
Elle va sur la terrasse avec Jeanne, Césaire et le docteur. — On l’y fait asseoir.
Voyons, Hélène, du courage !
Est-ce que je songe à moi ? Mais elle, Dieu aurait dû épargner ce dernier coup !
Il faudra cependant le lui porter, et vous seule saurez le lui adoucir.
Moi, lui apprendre ?… Non, certes ! Vous croyez donc qu’elle a cessé d’aimer son fils ? Oh ! non, allez ! son cœur de mère saigne encore comme au premier jour de leur séparation. Je sais cela, moi qui l’observe ! Est-ce que tout à l’heure, quand elle a revu monsieur Maxwell… vous avez bien entendu ? elle a crié : « Mon fils ! » Non, tenez, on ne peut pas, on ne doit pas lui ôter sa dernière illusion, elle en mourrait !
Pourtant, les affaires…
Quelles affaires ? les miennes ?… Ah ! pauvre chère maman ! Il irait de ma vie que je la tromperais ! Il faut la tromper, mes amis, je le veux ! Je vous en supplie, je l’exige !
Voilà votre mariage…