Rien ; mais, quand elle le revoit, c’est une émotion pour elle, son rêve d’Écosse lui revient.
Parce que M. Maxwell est de ce pays-là ? Eh bien, cette liaison d’idées s’explique. Qu’importe, d’ailleurs ? Hélène se souvient si peu de sa mère !
Elle ne s’en souvient pas du tout.
Alors, ses rêves n’ont rien de triste.
Ils sont affreux, au contraire ! Mais, le voici, monsieur Maxwell !
Scène III
Votre serviteur, mademoiselle Jeanne. Je me réjouis de vous retrouver toujours aussi fraîche et aussi belle.
Ah ! n’est-ce pas, que mademoiselle Jeanne… ?
Eh bien, Césaire, vous allez me faire des compliments, à présent ? (Césaire est troublé. À Maxwell.) Vous avez fait un bon voyage, monsieur ?
Le voyage qui me ramène ici me paraît toujours heureux.
Vous aimez beaucoup nos montagnes nues ? vous devriez préférer vos belles bruyères.